Depuis plusieurs jours, je suis à Noirmoutier, île-berceau de mes vacances d’enfance, où je n’avais pas été depuis dix ans,
Il est si surprenant de retrouver certains mêmes commerces, même glacier ambulant depuis 40 ans, mêmes propriétaires des villas alentour, juste un peu vieillis, tout comme moi !,
Les odeurs sont les mêmes, odeurs de sel, de sable et de vent marin,
Mêmes paysages, de dunes couvertes de panicauts et d’oyats, de longues plages de sable d’or, de marais salants aux mulons étincelants sous le soleil,
Même atmosphère, nonchalante, douce et libre, celle des vacances où le temps est infini,
Et, à la fois fini, petits flashs des souvenirs des garçons petits,
Murmures matinaux dans la chambre contiguë, glaces italiennes de Marco, maillots de bain plein de sable et de d’algues vertes à rincer,
Seaux, pelles et crème solaire, goûters à emporter, serviettes autour du cou et sandales aux pieds,
La mer est l’élément le plus liquide de la survivance de l’enfance.
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