Pas beaucoup lu cet été de littérature, trop fatiguée ! Mais heureusement, quelques belles découvertes quand même :
L’inconnue de Blackheath, Anne Perry, « Debout sur les marches qui descendait dans la courette, Pitt frissonna à la vue des mèches de cheveux ensanglantés à ses pieds. » L’inspecteur Pitt, toujours là pour ma plus grande détente !
La curiosité est un péché mortel, Ann Granger » L’homme assis en face de moi dans le compartiment de première classe portait un haut-de-forme noir brillant, entièrement recouvert d’un grand carré en soie blanche. » Un polar qui se passe aussi au XIXème, mais pas complètement convaincant.
La reine Victoria, Lytton Stratchey, » Le 6 novembre 1817, la princesse Charlotte, fille unique du Régent et héritière de la couronne d’Angleterre, mourait après une courte vie dépourvue d’agréments et de bonheur. » Un des premiers biographes a tenté de mettre de la psychologie, et pas seulement des faits historiques dans une biographie, mais dans un style d’époque, ironique et surprenant.
Miss Alabama et ses petits secrets, Fannie Flagg, « Curieux, ce qu’on peut garder à l’esprit tant d’années durant, et ce dont on préfère ne pas s’embarrasser. » Décevant, en fait, après Beignets de tomates vertes, même si les peintures de personnages sont toujours très réussies, l’histoire est un peu creuse.
De sang froid, Truman Capote, « Le village de Holcomb est situé sur les hautes plaines à blé de l’ouest du Kansas, une région solitaire que les autres habitants du Kansas appellent « là-bas« . Un docu-fiction, c’est-à-dire un roman bâti à partir de documents et de témoignages, une reconstruction parfaite donc, doublée d’une écriture narrative aux petits oignons.
Je, François Villon, Jean Teulé, « Le corps carbonisé fumait entre les chaînes du poteau fixé sur un haut socle de pierre ». Ame sensible s’abstenir, mais quelle merveille d’immersion et d’empathie. Une perle.